Quelle démarche opérationnelle ?

Vers un fablab virtuel en ligne …

Le principe de ce système d’artisanat coopératif (vente à prix coûtant) de construction aidée à distance (conseil, fourniture des pièces critiques, etc) est simple : partager des exemples, montrer comment on peut les construire en bricolage, ou mieux en récupérant des objets du quotidien pour transformer de potentiels déchets, montrer aussi que “acheter” n’est pas le seul moyen d’obtenir un objet, on peut aussi le construire, le concevoir, s’entraider pour apprendre les un·es des autres, etc.

Tous les objets sont en open-hardware (c’est déjà systématiquement le cas pour tout ce qui est produit) avec
– (i) la liste des pièces et où se les procurer dans les magasins courants ou dans son environnement familial,
– (ii) les indications de montage,
– (iii) un “bureau d’accueil” pour répondre aux éventuelles questions.

… où on forme communauté.

Ici on forme communauté, animée par l’artisane; on s’y échange des adresses de fablabs locaux où il y a une imprimante 3D, on partage des astuces de montage, ou des idées pour utiliser des pièces de récupérations, on s’envoie éventuellement des pièces; et on met surtout en commun les éléments didactiques et pédagogiques.

Il est toujours assez difficile de faire vivre une communauté de partage didactique et pédagogique, c’est plus facile autour de besoins concrets. C’est bien l’idée ici  : prendre “prétexte” des objets pour un partage de pratique au delà. Par ailleurs, il ne s’agit pas juste d’ouvrir un n+unième forum, mais d’aller à la rencontre des communautés existantes où nous sommes présents déjà (ex: groupes actifs sur les réseaux sociaux en lien avec ces sujets, plateformes institutionnelles comme viaduc ou mag@istere, forum de la main à la pâte, wiki des petits débrouillards, mailing listes infosansordi@inria.fr, …) et de fournir l’outil et surtout l’animation pour les mettre en galaxie.

Rien n’est gratuit ! Mais le modèle économique est très facile à tenir pour l’instant car
+ (a) on dispose déjà d’un réseau de partenaires compétents sur ces sujets qui travaillent en mode entraide,
+ (b) l’artisane animatrice mutualise ce travail avec d’autres activités connexes.

Quand cela impliquera un financement pérenne, ce sera une bonne nouvelle : c’est que cette initiative couvrira un vrai besoin !

Partager ce contenu.

Laisser un commentaire